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Mégaconnecté

23 août 2008

Mangez des po...ulets!

mcdoLes clients de McDonald's (Mont-Blanc) peuvent maintenant attendre leurs hamburgers en lisant un texte qui défile sur un écran numérique. Ces quelques lignes vantent les mérites du poulet de la maison qui "apporte des protéines indispensables à la construction des muscles". De plus, au regard de la réglementation sur la traçabilité des stades de l'élaboration du produit, seulement "trois heures sont suffisantes pour connaître toutes les informations sur un Chicken McNuggets." Fast food... fast teaching?

Pour ceux que ça n'impressionnerait pas, il y a toujours l'autre écran sur leur droite: des images idylliques de la campagne suisse, avec ses vaches bien grasses, ses champs de blé dorés, et ses pommes de terre bien galbées, images qui  arborent toutes le slogan "qualité suisse".

Aaaah i'm loving it.


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17 juin 2008

Dis Monsieur, dessine-moi l'Occident...

L'élève à qui je donne des cours d'histoire m'a demandé aujourd'hui ce que c'était l'Occident et l'Orient.... tout le monde le sait bien sûr...mais à bien y réfléchir c'est une notion super tordue, et qui pourtant est surexploitée par les médias et les gens en général.

En premier lieu, l'Occident selon le petit Robert, c'est "L'Europe de l'ouest, les USA, et plus généralement les pays membres de l'OTAN". Mais qui donc a délimité cet espèce d'empire aléatoire qui ne possède même pas de critères valables de cohésion? Si c'est en référence à l'Empire romain d'Occident, pourquoi y inclu-t-on les Stasunis alors?

Quant à l'Orient, c'est selon le petit Robert "L'Asie et parfois certains pays du bassin méditerranéen ou de l'Europe centrale".....euh Robert, est-ce que tu pourrais être un tantinet plus clair?
Et pourquoi établit-on des distinctions comme: Proche-Orient, Moyen-Orient, Extreme-Orient...alors qu'on met tous les Etats occidentaux dans le même panier?

Puisque c'est la foire aux questions, allons-y.... imaginons que l'Orient et l'Occident ont des critères d'identité similaires.... pouvez-vous me dire les points communs entre un Chinois et un Russe? Entre un Américain et un Luxembourgeois?

Et l'Afrique dans tout ça? Et puis l'Amérique du Sud? Ils sont quoi? des îlots isolés au milieu des deux grands groupes à qui on se réfère tout le temps?

Enfin bref... avec ce genre de questions à priori qui vont de soi..... on se plonge dans l'essence même des choses, et on réalise qu'il y a sérieusement des ...ouilles dans le système.

17 juin 2008

Docteur ès Bonheur

Ce matin dans le train, je me suis retrouvée en face d'une femme lisant un livre intitulé "Comment ne pas se gâcher la vie"... c'est quand-même extraordinaire ça, est-ce donc le tome 2 de "Comment réussir sa vie"? C'est une façon comme une autre d'anticiper les malheurs de la vie, d'éviter les pièges qui nous attendent à la façon de Bioman et de triompher pour profiter pleinement de la petite parcelle d'existence qui a bien voulu nous être accordée par je ne sais quelle autorité compétente. Imaginons un instant les conseils de l'auteur, docteur ès Bonheur:

- Evitez de conduire en état d'ébriété sur une route de montagne... la nuit
- Mangez du Haribo-c'est-beau-la vie-pour-les-grands-et-les-petits
- Ne croyez pas au dicton "l'argent ne fait pas le bonheur"
- Ne pensez pas réussir le tour de France sans un produit dopant
- Evitez les produits dopants pour votre santé
- Evitez le tour de France ce sera plus simple
- Ne produisez pas de film comme "Super Size Me"
- N'acceptez jamais d'invitation au "Jerry Springer Show "
- Offrez ce livre à dix de vos amis ou les malheurs se produiront
etc...

Le piège de ce genre de livre n'est-il pas d'appréhender constamment le déroulement de la vie, de se croire toujours victimes potentiels de schémas jugés dangereux par Docteur ès Bonheur et de vivre tout le temps sur la défensive en voyant la vie comme un piège à la Schopenhauer ...? J'sais pas ce que vous en pensez mais moi je dis: Carpe diem!

17 juin 2008

Délire matinal

Dur dur ce matin... après avoir attendu toute la nuit le marchand de sable (sûrement encore à copacabana en train de refaire son stock),  j'avais enfin trouvé la position parfaite (sur le côté droit, légèrement en boule) , réchauffé mon duvet en ayant agité les jambes à la bip bip fuyant le coyote, afin de réchauffer les molécules.... mon cerveau n'a eu le temps que de se féliciter l'espace d'un instant, ultime moment de consécration nocturne...pour entendre le fameux ...le bip bip qu'on redoute... la pire invention du monde.... le Réveil.
Ce qu'il y a de paradoxal dans ce mot... c'est quand même la présence du mot REVE....il. Sans blague, c'est quoi cette provocation, il s'agit justement du casseur de rêves notoire et universel.

Les inventeurs de ce mot sont des gènis ,il faut le reconnaître Mesdames et Messieurs. Le message caché dans ces quelques lettres est à chercher dans son anagramme-même.... vous trouvez?

Et oui..il s'agit du lièvre.
Alors là tout s'explique. Le lièvre possède de longues pattes postérieures qui lui permettent de se propulser en bonds rapides lorsque c'est nécessaire. On dit même que le lièvre d'Europe peut se déplacer à une vitesse de 70 km.  Incroyable...
Voici donc une partie du message caché.... le réveil est un instrument qui est censé nous donner immédiatement une impulsion, afin de bondir hors du lit. 

Ajoutons à cela, que Dame Nature à muni le lièvre ainsi pour lui permettre- lui gibier de chasse,-d'avoir une petite chance de s'en sortir dans la vie face aux méchants.

Tsak tsak faisons le parallèle avec notre master en communication. Les inventeurs de ce mot, ont réussit à  faire adopter à une population entière une formule à consonance agréable (présence du mot rêve) en apparence banale, tout en dissimulant un message codé dans le dessein de conditionner les gens à se lever chaque matin et à se battre au quotidien contre les attaques extérieures qui pourraient les mener à leur perte.
Ca, c'est de la communication, la vraie, la subtile, la fine fleur de la communication Mesdames et Messieurs...

On nage en plein délire.

16 mai 2008

Parti Démocrate C...ocaïné

piment

Avouons-le, un bon scandale de temps en temps pimente l'actualité suisse. On n'a pas la chance comme dans certains pays (cf Maara's blog:-) de s'en offrir souvent, surtout ceux qu'on aime le plus, qui mêlent politique, drogue, sexe et rock n' roll.
La nouvelle est tombée ce soir... le député Valaisan X.B a démissionné du PDC. Alors je tiens à prendre sa défonce haut et fort. Pardon sa défense. 
La démarche du député est tout a fait logique et réfléchie. Et je dirais même plus, profondément altruiste. En effet, avoir convié son amie dans une chambre pour lui expliquer clairement, tout nu, qu'elle pourra l'utiliser contre lui en cas de problème... n'est-ce pas une délicate attention?
-"Je te fais faire ce film pour que si jamais je te fais du mal, tu puisses aussi avoir un certain moyen de me calmer."
Car en effet, il fallait dire au monde, que le responsable de la cocaïne c'était lui seulement., et qu'elle n'y était pour rien. Il est allé tout seul comme un grand se fournir "chez les Blacks de Lausanne" , sans même demander à sa maman.
Et de finir par: "Voilà, tu as un petit souvenir de moi ou je suis enfariné". Au cas ou elle s'ennuierait de lui le dimanche après-midi. Comme c'est mignon. 
A l'heure des pires scandales de diffusion de vidéos compromettantes sur internet, c'est tout de même remarquable qu'une personnalité de la vie politique puisse braver ainsi le risque de trahison, mettre une confiance totale dans les mains d'une femme qui filme anonymement. Là je dis bravo. Et au lieu de le féliciter pour sa bravoure, on le pousse à démissionner!

Quand même c'est injuste, il représente sûrement une partie de l'électorat.

Ironie du sort, le jour même ou l'on destituait le député de son poste au parti, à quelques kilomètres de là, en Valais, Christophe Darbellay président du parti PDC assistait heureux au couronnement de Tina la vache, gagnante de la finale cantonale du combat des Reines.
C'est ce qu'on pourrait appeler le système compensatoire du royaume des émotions suisses. 

PS: Ladite vidéo est disponible sur le site de la Tribune de Genève 

 

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11 mai 2008

Un peu d'exotisme indien...

Afin de vaincre ensemble le traumatisme que vous avez peut-être osé partager avec moi (voir post précédent, âmes sensibles s'abstenir), nous allons reprendre le cours normal des choses. Et pour honorer ce blog qui se veut "mégaconnecté à la société", nous nous abandonnerons cette fois, à parler de littérature. (ce choix n'est pas anodin après le dernier post, il fallait frapper fort, comme on dit)

D'ailleurs ça fait presque 24h que cela s'est produit... et si Jack Bauer n'a besoin que de ce laps de temps pour triompher du mal à coup de revolver, nous n'en avons pas besoin de plus, avec pour seule arme, des livres.

Le livre qui me tient à coeur en ce moment est celui de Tarun J. Tejpal: "Loin de Chandigarh". Journaliste d'investigation en Inde, Tejpal dans ses heures perdues n'a écrit qu'un livre... mais quel livre:

"La liberté de ton, d'images, le désir qui parcourt ces 700 pages, de l'extase physique à la transe de l'écriture, et puis ce contact, direct, vécu, drôle, avec la société indienne ont saisi les lecteurs indiens tout d'abord puis occidentaux." Le Temps, 22 sept 2007


pic_chandigarh

Je ne raconterai pas l'histoire, ni même une synthétique synthèse ambigüe et métaphorique. On ne mâche pas le poulet dans l'assiette d'autrui avant même qu'il l'ait goûté. (why did I choose the chicken, don't ask) Je me contenterai de vous relater deux vérités que j'ai retenues parmi d'autres:

1) Quelques fois, cela vous est peut-être déjà arrivé d'avoir l'impression de jouer la comédie. De faire un numéro sur scène en pensant que votre vraie vie est ailleurs, votre vraie vie c'est autre chose. Pour ceux qui seraient particulièrement sujets à cette impression, l'auteur nous dit qu'à la fin on a rien. Ni les jours qu'on a traversés sans être vraiment là, ni les jours qu'on croyait à venir.

2) L'auteur fait une analogie entre la vie dans une entreprise et un jeu indien appelé poteau de malkhamb. Imaginez un grand poteau avec au sommet un trône accueillant le roi du belvédère. Le but du jeu est de s'approcher le plus possible de l'homme qui trône en haut. Mais voilà, tout le monde y va en même temps, se donnant des coup de savates sur la tête pour faire tomber les autres... pendant que le roi en haut, balance de temps en temps de la graisse sur le mât...sympa non?

Je vous laisse méditer sur cela... et si ça vous tente, me conseiller un livre qui vous a plu.
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10 mai 2008

Une omission, c'est C.....

Je commencerai ce message par une anecdote, car me semble-t-il, il est de mon devoir de vous mettre en garde de quelque chose. Préservons votre innocence, si vous pensiez encore en avoir une bien entendu.
Revenons dans le temps si vous le voulez bien.
Nous sommes vendredi après-midi. Conformément à mon petit programme de travail, je suis en plein dans la rédaction de mon projet de mémoire. Bien caféinée, bien concentrée, je sens les idées venir les unes après les autres, pour s'agencer dans mon esprit par ordre alphabétique, état optimal de la concentration.
Rien n'est pire que l'avalanche d'idées qui s'entremêlent, se chevauchent, et finissent par s'estomper dans les méandres de la mémoire.
Voilà que sonne 4 heures à la pendule. (Pendule=détail mensonger ajouté pour le récit)(Les pendules ça craint, c'est dépassé). Ah tiens, sirop et tartines de nutella s'imposent pour le goûter.
Le goûter c'est sacré, ne l'oubliez jamais.
Et pourquoi ne pas aller voir un peu les blog de mes amis, et écrire un article en passant ?
Dans mon enthousiasme et ma précipitation, je tape l'adresse http avec une faute.
Ou plutôt une omission........ essayez canalblog.com sans la première lettre.

Ni une ni deux, je me retrouve sur un site interdit aux moins de 18 ans et voire aussi aux plus de 18 ans..
Mamaaaaaaaaaaaaaaaaaan
Et là je lève la main droite et je dis que j'ai immédiatement fermé la fenêtre (pas la vraie pour sauter, mais la virtuelle), et pour bien enfoncer le clou... une petit fenêtre apparaît pour me demander...

-"Etes-vous vraiment sûr de vouloir quitter ce site"?

Mmmh laisse-moi réfléchir....OUIIIIII.

Et maintenant chers lecteurs, I won't believe you if you misspell the adress.

8 mai 2008

Qui-suis-je?

Je m'appelle Sandra mais j'ai failli m'appeler Charlotte. Et si j'avais eu un chromosome Y on m'aurait appeler Adrien. Après un parcours en Lettres ou j'ai appris  l'Histoire et le grec moderne (origines chypriotes obligent) j'ai fait un Erasmus à Thessalonique. C'est entre deux Souvlakis et un ouzo, que j'ai réfléchi à mon avenir. La majorité des gens de Lettres deviennent profs.... en avais-je vraiment envie? Absolument pas.
De plus. mes études d'Histoire m'enfermaient dans une bulle du passé et je me sentais déconnectée de la réalité.
L'ouzo aidant, mon esprit a franchit les frontières de la bulle et j'ai réalisé que le journalisme était vraiment ce que je voulais faire.
Aussitôt dit aussitôt fait, mon bachelor en poche après une cérémonie de diplôme mortellement ennuyeuse, je me suis lancée dans la guerre administrative du changement de Faculté.
Après avoir vu l'administration en Grèce, celle de la Suisse est un petit bonheur.
Me voici à présent lancée dans la barque du master en Sciences des Médias et de la Communication. Barque de croisière, barque de galère... mais avec les moussaillons du bord on forme un bel équipage. Toute voile dehors pour une nouvelle année, Eole est avec nous pour nous pousser sur les flots, jusqu'à bon port.... alea jecta est.

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